• Poême inspiré par "La corde sensible" - René Magritte - 1960

    Il est un fleuve qui côtoie au levant

    Une coupe transparente trés pure,

    Dans une plaine verdoyante, s'étendant

    Vers les myriades d'astres du jeune azur.

     

    Le temps est comparable à ce fleuve

    Qui coule sous une couche de glace,

    Jusqu'ici illusoire, et qu'il nous meuve

    Tels des plantes aquatiques tenaces,

    De nos racines vers le haut de nos tiges,

    De notre naissance vert notre mort.

     

    Et nul ne peut quitter ce fleuve qui fige

    Ceux qui tentent d'y échapper encore,

    Et nul ne saurait le remonter à contre-courant,

    Ne fût-ce qu'un instant. 


  • Commentaires

    1
    soyard
    Vendredi 24 Septembre 2010 à 17:44
    hugo
    hugo soyard et fort
      • Emme
        Mardi 27 Octobre 2020 à 12:47

        Je suis d’accord !Très peut de personnes peuvent faire une chose pareille !!

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :